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Z.B.P.

Z.B.P. un acronyme pour Zazpiak Bat Packing, qui veut dire en basque, les sept font un. Comme les sept provinces basque unifiées. Du nord au sud, de l'océan aux montagnes, le ZBP c'est 750 km et 12 000 m de dénivelé sur les petites routes basques, les grandes pistes de montagnes et les petits chemins de contrebandiers. 



Pio Baroja

Ce qui a inspiré J.P. Mothes, créateur de la trace, c'est le périple de l'écrivain basque Pío Baroja. Dans son ouvrage "El Pais Vasco" l'écrivain décrit son pays basque aussi bien de façon géographique que sociologique, décrivant ses paysages ainsi que ses habitants. La critique dit de lui qu'il emprunte toujours un ton sarcastique, parfois très pragmatique, d'une manière singulière et en accord avec l'âme basque. Un voyage effectué à la fin de ses jours, puisque le livre sera édité en 1953 (Pio meurt en 1956), il prendra tout de même le chemin des sept provinces à pied, réalisant le tour complet du nord au sud. Pío Baroja est né à Donostia (San Sebastian) en 1872 et meurt à Madrid en 1956.



Topo & paysages

Côté paysages, le voyage est grandiose ! Le Pays Basque offre une diversité impressionnante. Au nord, on commence par les bords de l’Adour avant de plonger vers le sud. Les chemins se cabrent et offrent des promontoires sur les vallées verdoyantes, les petits villages basques et la vue dégagée sur les sommets du fond de chaîne.




Le deuxième jour, on attaque le dur dans le vallon d’Apura, mais aussi le beau lorsqu'on arrive aux chalets d'Iraty. On grimpe jusqu’au pied du pic d’Orhy, où, souvent, on passe au-dessus des nuages. Et puis vient la récompense : après le joli col de Bagargiak, c'est la grande descente à travers la forêt d’Iraty, côté sud.



L'entrée du vallon d'Apura
L'entrée du vallon d'Apura

Passer au-dessus les nuages aux chalets d'Iraty
Passer au-dessus les nuages aux chalets d'Iraty

Les grandes pistes de la Sella de Iraty, côté espagnol
Les grandes pistes de la Sella de Iraty, côté espagnol

Le troisième jour, on se réveille dans un tout autre décor. Le paysage devient aride, on a poussé les portes du western. Les virevoltants traversent les petites routes peu empruntées, et les éoliennes rythment nos coups de pédale. On passe par Pampelune et on finit aux portes du mythique désert des Bardenas.


Les terres agraires depuis Aoiz
Les terres agraires depuis Aoiz

Quatrième jour : un désert que l'on ne présente plus. Les Bardenas, c'est le Far West ! La poussière qui pique les yeux, le soleil qui brûle la peau, des pistes comme des billards qui ne demandent qu’à rouler.



Un classique dont on ne se lasse pas, les Bardenas
Un classique dont on ne se lasse pas, les Bardenas

Cinquième jour : départ depuis Arnedo. Oui, on fait une petite entorse pour passer en Rioja. Des pistes caillouteuses, des radars à vous en faire perdre les pédales, mais toujours de grandes pistes sous le soleil et de petits villages colorés.




Vignoble Riojan, au pied des monts basques
Vignoble Riojan, au pied des monts basques


Sixième jour : on rentre de nouveau au Pays Basque pour atteindre sa capitale, Vitoria-Gasteiz. Les plaines arides se cabrent à nouveau. Les pluies abondantes venues du nord font verdir ces monts et, par endroits, les pins donnent un air d’Amérique du Nord à ces paysages. On finit à Bilbao.



Entre la Rioja et le Pays Basque, cette "meseta" sous un air d'Amérique du Nord
Entre la Rioja et le Pays Basque, cette "meseta" sous un air d'Amérique du Nord


Septième jour : de Bilbao à Zumaia, c’est les montagnes russes ! Les pétards ne vous laissent aucun répit, et les embruns flottent dans l'air. Ça sent la fin, le trafic se densifie, et le parfum des glaces et des churros vous ordonne de vous arrêter régulièrement pour ne pas manquer d’énergie.



Le Guggheneim de Bilbao
Le Guggheneim de Bilbao

Retrouvez plus d'infos sur le site officiel https://www.zbpdivide.com/accueil



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